Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le climablog

21 avril 2010

Pour en finir avec les mythes de 'l'éco-catastrophisme'

Pour en finir avec les mythes de 'l'éco-catastrophisme'
Posté le Lundi 19 avril 2010 @ 11:07:00 par CPDH (http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1266)
Environnement

 "L’éco-catastrophisme" ne fait pas seulement le bonheur des médias, qui trouvent dans ses prédictions d’Apocalypse un ressort d’audience assuré.

Il ne fait pas seulement la fortune des producteurs d’images et des organisations “scientifiques” subventionnés pour soutenir le dogme.

Il fait aussi l’affaire, beaucoup plus lourde de conséquences sociales et politiques, des idéologues malthusiens de la décroissance. Au point que, depuis le Sommet de Copenhague, une alliance contre-nature entre l’écologie – science de la vie – et la “culture de mort” semble aujourd’hui scellée au plus haut niveau, dans une complète et tragique déraison. 

Cette alliance menace directement – sans se cacher – toute la conception chrétienne du développement des hommes, dans le respect de la nature et de la vie, et avec elle l’avenir même de nos familles, de nos mœurs, de notre civilisation.

Explications...

 - Le mythe des menaces imminentes de “surpopulation”
Le mythe de l’épuisement des ressources “naturelles”
Le mythe des dangers du “réchauffement climatique”
  
 
Le mythe des menaces imminentes de “surpopulation”

Prenez la population totale actuelle du globe terrestre : 6,8 milliards d’habitants. Regroupez-la par simple hypothèse de travail en un espace unique, dans la concentration exacte d’un habitant par mètre carré. Cette assemblée du genre humain n’occuperait alors que 99,7% dudépartement de la Nièvre (6817 km2), qui ne représente lui-même que 0,0051% de la superficie totale des terres “habitables” de la planète (134 000 000 km2) ! Vous pouvez vérifier…
Poussons aux 9 milliards des projections établies par l’ONU pour le milieu du XXIe siècle, avant la décroissance également prévue dans les décennies suivantes. Notre meeting imaginaire s’étendrait alors sur un département français et demi : 0,0067% des terres “habitables”, selon la définition qu’en donnent les géographes. (Avec beaucoup de zones à assainir, reverdir et viabiliser, il est vrai, comme au bon temps des colonies…)
La notion même de surpopulation n’a donc aucun sens au niveau mondial, sauf à supposer que les taux de progression “géométrique” observés au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle (principalement imputable à la baisse de la mortalité) peuvent indéfiniment se reproduire, ce qui est contredit par les faits. Aujourd’hui, plus de la moitié de l'humanité vit dans une région du monde où la fécondité reste inférieure à 2,1 enfants par femme, taux nécessaire au remplacement des générations dans les pays développés. Et les populations de l’autre moitié sont en mouvement pour la rejoindre, aux rythmes (inégaux) de leur propre développement. Le vrai défi démographique mondial du XXIe siècle ne réside pas dans le nombre total des humains, mais dans leur vieillissement.
Certes, il existe encore dans le monde bien des famines et des injustices à combattre, bien des endémies à endiguer. Les grands gourous de l’éco-catastrophisme préfèrent parler de “surpopulation” : c’est le nom que ces riches donnent aux enfants des pauvres, aux dernières proliférations des pauvres, coupables de vouloir partager les ressources du monde avec eux.
“La pauvreté est souvent mise en relation, comme étant sa cause directe, avec la croissance démographique (…) L’élimination de millions d’enfants non-nés, au nom de la lutte contre la pauvreté, constitue en réalité la disparition des plus pauvres parmi les êtres humains. Face à cela, le fait est qu’en 1981, environ 40% de la population mondiale vivait au-dessous du seuil de pauvreté absolue, tandis qu’aujourd’hui ce pourcentage a diminué de moitié et que sont sorties de la pauvreté des populations que caractérise, entre autres, une forte augmentation démographique. (…) En d’autres termes, il apparaît que la population est une richesse et non un facteur de pauvreté.” (Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix 2009.)
 
Le mythe de l’épuisement des ressources “naturelles”
 
Les ressources de la planète, dans l’idéologie malthusienne, sont dramatiquement limitées. L’éco-catastrophisme semble ici incapable de comprendre que toute l’histoire de l’humanité est faite d’innovateurs et d’entrepreneurs de génie qui ont passé leur tempsà découvrir ou fabriquer des ressources nouvelles, permettant aux hommes de vivre mieux, plus nombreux, plus longtemps.
La notion même de ressource “naturelle” n’a pas grand sens pour qualifier le pétrole, connu depuis l’Antiquité comme une substance inutile, dangereuse et nauséabonde, jusqu’à ce que des hommes imaginent de le raffiner, pour en faire une source puissante d’éclairage, de chauffage et d’énergie… Elle en a encore moins dans la technologie du moteur à hydrogène qui fait si peur à l’industrie automobile et aux pétroliers, mais pourrait fournir à court terme (avec le véhicule électrique) une alternative au moteur à essence et à sa pollution… Elle n’en a presque plus dans le cas dusilicium, tiré des inépuisables réserves de sable, qui sert à la fabrication des miniscules mémoires électroniques de nos ordinateurs et engendre des biens virtuels ou numériques démultipliables à l’infini…
Bref, il n’y a pas de limite à la croissance et à la diversification des ressources “naturelles” de la planète, parce qu’il n’y a pas non plus de limites à la réactivité et à l’inventivité de l’homme dans son environnement. L’éco-catastrophisme constitue en ce sens une négation pure et simple de toutes nos potentialités de progrès.
“La ressource principale, et même unique, de l'homme, c'est son intelligence et sa volonté libre, par lesquels se manifeste le plus explicitement sa ressemblance avec Dieu. Grâce à ces dons éminents, l'homme à la capacité d'améliorer constamment son rapport à la nature d'apporter aux éléments de celle-ci un surcroît de valeur, de transformer des matériaux en biens, de mieux organiser la société. C'est faire injure à sa dignité que de présenter l'homme comme un consommateur prédisposé à détruire le milieu ambiant, ou comme un prédateur programmé pour défendre son espace vital.” (Michel Schooyans, Bioéthique et population : le choix de la vie, Le Sarment/Fayard 1994.)
 
Le mythe des dangers du “réchauffement climatique”
 
Carte du réchauffement climatiqueLe mythe le plus sournois est celui des menaces attribuées au réchauffement climatique (quelques dixièmes de degrés par an) et à la montée des océans (quelques milimètres par an). Sournois, parce qu’il repose sur des observations certaines, revisitées dans un système de causalités et de conséquences extrêmement fragile, voire dénué de tout fondement : le dogme qui fait de l’émission humaine de gaz “à effet de serre” la cause principale de ces transformations apparaît de plus en plus comme une imposture, promue par une idéologie raciste et eugéniste qui – contrairement à celle des Nazis – ne dit pas son nom.
L’évolution des températures sur notre planète est en réalité la résultante d’interactions complexes, où la teneur en vapeur d’eau (autre gaz à effet de serre) de la colonne d’air située entre le sol et la stratosphère mais aussi les fluctuations de l’activité solaire jouent un rôle déterminant. Les scientifiques qui rappellent cette complexité contre le dogme “monoCO2” de l’ONU et du GIEC sont extrêmement nombreux, mais seraient-ils minoritaires qu’on ne pourrait en tirer aucun argument contre leurs position. Newton, Copernic, Pasteur, Fleming, Einstein et bien d’autres ont dû lutter longtemps contre le consensus scientifique “politiquement correct” de leurs contemporains.
“Pour 95 %, l'effet de serre est dû à la vapeur d'eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2, ne représente, quant à lui, que 3,62 % de l'effet de serre, soit 26 fois moins que la vapeur d'eau. La vapeur d'eau étant à presque 100 % d'origine naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs, l'effet de serre est donc essentiellement un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines et cela pour une valeur totale de 0,28 % de l'effet de serre total, dont 0,12 % pour le seul CO2 c'est-à-dire une proportion insignifiante, voire tout à fait négligeable... En résumé, aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n'a été établie entre l'évolution de la température et la variation de l'effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n'est démontrée entre les activités humaines et le climat : l'homme n'est en aucune façon responsable du changement climatique.” (Marcel Leroux, climatologue au CNRS, Nouvelle Revue d’Histoire, juillet-août 2007.)
Par ailleurs, quelles qu’en soient les raisons, en quoi les hommes devraient-ils craindre la perspective d’une élévation de la température moyenne du globe, de l’ordre de 2 ou 3° Celtius, au cours du XXIe siècle ? Depuis l’invention de l’agriculture, 8000 ans avant J.C., les périodes de réchauffement climatique ont toujours présidé aux âges d’or de l’humanité. La France est chaude au temps de la civilisation gallo-romaine, puis froide pendant toute la période pré-capétienne des invasions barbares. Le Groënland est vert quand Erik Le Rouge le colonise en 982, puis à nouveau glacé quand les Vikings l’abandonnent aux indiens Inuits. Le Moyen-Age des récoltes les plus abondantes et des vendanges précoces se situe dans un créneau d’étés pluvieux et chauds, entre le Xe et le XIIIe siècle, tandis que de “petit âge glaciaire” qui s’étend sur l’Europe de 1315 à 1860 est celui des plus grandes famines, des guerres les plus longues et des pires endémies.
 
Retour aux fondamentaux
 
Le problème soulevé par l’expansion du monde moderne, sous toutes ses formes, n’est pas seulement démographique ou économique (autrement dit purement quantitatif et technologique). Il est directement, et profondément, politique. Or la politique – les philosophes n’ont guère eu besoin d’ordinateurs pour le découvrir –, ne saurait prétendre à rien de bon ni de durable si elle ne se trouve implicitement soutenue par une antrophologie, uneécologie du développement humain intégral, selon l'expression de Benoït XVI dans Caritas in veritate :  une conception générale et raisonnable de l’univers, de l’homme, de ses besoins réels, spirituels et matériels, de sa nature et de sa finalité ; en d’autres termes, par une définition de ce qui constitue la véritable “qualité” de notre vie humaine.
Le problème démographique est, en première approche, dans une société organisée, un problème économique. Puis c’est, sous des formes multiples, un problème institutionnel et moral. Au terme, c’est le problème même de la vie.” (Louis Salleron : Analyse critique de l’Essai sur le principe de population, Hatier, 1972)
Il ne s’agit donc pas de “stopper” à tout prix, au nom des vertus futurologistes de l’ordinateur, la croissance économique et démographique des sociétés humaines sur toute la surface du globe. Mais bien de trouver à orienter l’une et l’autre dans le sens d’un plus grandépanouissement de la nature humaine, qui est en même temps celui du bien commun – fondement et fin de toute société temporelle.
Entre la réduction en esclavage par le Profit, et la réduction en esclavage par un Parti – quelque nom qu’on lui donne –, il doit bien exister quelque voie plus difficile mais plus royale, au service de laquelle chacun retrouve un peu à respirer, croître, produire et aimer... Ce n’est pas un rêve. Cette voie existe : c’est la société chrétienne. Elle est plus vivante que toutes les idéologies du monde. Et elle a déjà fait faire bien du chemin à l’humanité.

 
POUR EN SAVOIR PLUS :

 

Ne laissez pas le monopole de l’édition en ligne aux antichrétiens, faîtes crédit à la quête du sens : abonnez-vous en suivant ce LIEN !

Source : Hugues Kéraly/ sedcontra.fr - Janvier 2010

 

A lire :
 
Vient de paraître
 
 
 Dieu est-il écolo? ZMD n° 7 (DVD)  Dieu est-il écolo? ZMD n° 7 (DVD) 

Editeur : CPDH
 Collectif   10,50 € 
 Pour sortir de l'impasse écologique  Pour sortir de l'impasse écologique 

Editeur : TEMPORA
 CONTE Ph.   15,50 € 
 Dieu est-il vert ?  Dieu est-il vert ? 

Editeur : CROIRE PUBLICATIONS
 BAUDIN F.   5,00 € 
 Protection de l'environnement et responsabilité chrétienne  Protection de l'environnement et responsabilité chrétienne 

Editeur : CAHIERS DE L'ECOLE PASTORALE
 Collectif   4,00 € 
 Pour un Christ vert  Pour un Christ vert 

Editeur : SALVATOR
 Collectif   12,90 € 
 101 questions sur l'énergie  101 questions sur l'énergie 

Editeur : TECHNIP
 FURFARI S.   16,00 € 
 Enjeux environnementaux? Réponses chrétiennes!  Enjeux environnementaux? Réponses chrétiennes! 

Editeur : CHRISTNET
 Collectif   5,50 €

 

Publicité
Publicité
15 janvier 2010

Un mini âge de glace ?

L’auteur rapporte l’avis de trois éminents climatologues qui pensent que nous allons sur un refroidissement du climat, et non vers un réchauffement. La période du réchauffement serait achevée.

Forget Global Warming--Mini Ice Age May Be on Its Way

By E. Calvin Beisner, Ph.D.

Cornwall’s Evangelical Declaration on Global Warming couldn’t come at a better time--sign today!

You know the wheels are falling off the manmade global warming bandwagon when even the mainstream media begin publishing reports of major scientists who challenge it.

The UK’s MailOnline did just that this week under the headline The mini ice age starts here. Lead paragraph? “The bitter winter afflicting much of the Northern Hemisphere is only the start of a global trend towards cooler weather that is likely to last for 20 or 30 years, say some of the world’s most eminent climate scientists.”

Right. MailOnline reporter David Rose doesn’t call them “the world’s leading climate skeptics.” He calls them “some of the world’s most eminent climate scientists"--and he goes on to cite “Mojib Latif, a leading member of the UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC),” “Anastasios Tsonis, head of the University of Wisconsin Atmospheric Sciences Group,” and “William Gray, emeritus Professor of Atmospheric Sciences at Colorado State University.”

Contrary to fears of inexorably diminishing Arctic sea ice, Rose cites the U.S. National Snow and Ice Data Center as reporting that “Arctic summer sea ice has increased by 409,000 square miles, or 26 per cent, since 2007.” Though snow’s been unusual for most of the southern half of the United Kingdom in recent decades, the Mail published the accompanying satellite photo of Great Britain during the recent cold snap. The island is essentially all covered with snow.

 

 

Rose reported record lows as far south as Cuba--something I can attest to, living near Miami in south Florida, where we experienced sub-freezing weather over the weekend. He quoted Tsonis as saying that last week 56% of the United States was covered by snow--something that hasn’t happened in several decades. And the “‘Arctic oscillation’--a weather pattern that sees the development of huge ‘blocking’ areas of high pressure in northern latitudes, driving polar winds far to the south . . . is at its strongest for at least 60 years. As a result, the jetstream--the high-altitude wind that circles the globe from west to east and normally pushes a series of wet but mild Atlantic lows across Britain--is currently running not over the English Channel but the Strait of Gibraltar.”

Consequently, most of the Northern Hemisphere is much colder this winter than it’s been in decades--and the Southern Hemisphere is cooler, too.

According to Rose, Latif, Tsonis, and other scientists attribute the cold shift primarily to a shift in the world’s dominant ocean circulations--the Pacific Decadal Oscillation and the Atlantic Multidecadal Oscillation--from a warm phase to a cool phase, something that happens about every 20 to 30 years. “The scientists’ predictions also undermine the standard climate computer models, which assert that the warming of the Earth since 1900 has been driven solely by man-made greenhouse gas emissions and will continue as long as carbon dioxide levels rise. They say that their research shows that much of the warming was caused by oceanic cycles when they were in a ‘warm mode’ as opposed to the present ‘cold mode’.”

That’s a point made by Dr. Roy W. Spencer in the science chapter of the Cornwall Alliance’s new document A Renewed Call to Truth, Prudence, and Protection of the Poor: An Evangelical Examination of the Theology, Science, and Economics of Global Warming and illustrated in the graph below.

 

 
The Pacific Decadal Oscillation, an index of weather patterns over the North Pacific Ocean, 
has coincided with periods of warming and cooling over the last century (JISAO, 2008).

 

“A significant share of the warming we saw from 1980 to 2000 and at earlier periods in the 20th Century was due to these cycles,” said Latif, “perhaps as much as 50 per cent. They have now gone into reverse, so winters like this one will become much more likely. Summers will also probably be cooler, and all this may well last two decades or longer. The extreme retreats that we have seen in glaciers and sea ice will come to a halt. For the time being, global warming has paused, and there may well be some cooling.”

Tsonis also believes that the ocean current cycles dominated global climate change in the 20th century, including the post-1970s, the period many point to as driven by human greenhouse gas emissions, but he doesn’t venture to attribute specific percentages to the natural and human causes. “I do not believe in catastrophe theories,” Rose quoted him as saying. “Man-made warming is balanced by the natural cycles, and I do not trust the computer models which state that if CO2 reaches a particular level then temperatures and sea levels will rise by a given amount. These models cannot be trusted to predict the weather for a week, yet they are running them to give readings for 100 years.”

Gray went farther: “Most of the rise in temperature from the Seventies to the Nineties was natural. Very little was down to CO2--in my view, as little as five to ten per cent.”

Gray, Tsonis, and Latif all agreed that the findings about the ocean currents undermined the credibility of the computer climate models on which the IPCC and other alarmists rely.

Such findings support the Cornwall Alliance’s view that global climate changes are overwhelmingly natural, not manmade, that human contribution to them is not dangerous, and that the effort to fight global warming is needless, with costs far exceeding benefits.

Source : http://www.cornwallalliance.org/blog/item/forget-global-warming-mini-ice-age-may-be-on-its-way/

 

 

6 janvier 2010

Liens

Voici des liens vers des sites où la question du climat est traité avec un peu plus d'objectivité :

http://climatescience.blogspot.com/

This site is a reference point for those with a cool head for climate science, arguably the most political science ever. When the government and most of the media concentrate on alarmism, this site is the antidote for those who don't believe the scare stories - you are not alone!

 

http://www.climatescienceinternational.org/

Le site de la International Climate Science Coalition


1 janvier 2010

Economiser l’énergie

 

Voici ce que nous conseille un grand constructeur automobile 

Pour rouler plus économique, veillez à 

1. Limiter les surcharges de poids et le chargement du toit Un box à ski vide ou une galerie pour vélo vide sur votre toit augmente la consommation de carburant de 10 à 30% à une vitesse de 120km/h.

2. Préparer votre trajet

Vous évitez ainsi les détours inutiles. Un bon système de navigation peut aider.

3. Utiliser le vélo pour les petits déplacements En adoptant ce réflexe, non seulement vous réduirez vos émissions de CO², mais en plus, vous entretenez votre condition physique, tout bénéfice pour votre santé.

4. Passer rapidement à la vitesse supérieure

Si vous roulez à l’essence, vous pouvez changer de vitesse dès 2.000 à 2.500 trm. Si vous roulez au diesel, entre 1.500 et 2.000 trm.

5. Limiter l’utilisation des accessoires électroniques

N’utilisez l’airco et le chauffage arrière uniquement lorsque c’est nécessaire. L’airco augmente votre consommation de 10 à 25%.

6. Rouler défensivement

Suivez le trafic et essayez d’anticiper ce qui se passe devant vous.

7. Rouler les fenêtres fermées

Si vous avez trop chaud, il vaut mieux mettre le système de ventilation en marche qu’ouvrir les fenêtres. Des fenêtres à moitié ouvertes augmentent votre consommation moyenne de 5%.

8. Ne pas laisser tourner le moteur pour rien

Coupez votre moteur si vous devez vous arrêter plus de 30 secondes.

9. Contrôler la pression de vos pneus Une pression des pneus trop faible provoque une augmen­tation de la consommation (jusqu’à 3% par 0,5 bar). La pression de vos pneus diminue de 20% en 5 mois.

10. Faire vérifier régulièrement votre voiture

 

 

Et voici ce que nous conseille un fournisseur d’énergie

1. Je boude mon sèche-linge : un des électros les plus gourmands en énergie ... lorsqu’on dispose d’un jardin et que le soleil brille !

2. Je dégèle le congélateur : il a besoin de l’être régulièrement. Une épaisseur de givre de 2 mm d’épais­seur entraîne une surconsommation électrique d’environ 10%, 5 mm de givre : 30% et 1 cm de givre réduit le rendement de l’appareil de 75% !

3. Dans la salle de bain : avec le retour des beaux jours, on se sent moins frileux le matin. On diminuera donc le chauffage mais aussi la température de l’eau chaude. 40 à 45° suffisent largement.

4. Changer les joints défectueux des robinets : surtout ceux de l’eau chaude. Car une fuite d’une goutte d’eau chaude par seconde pendant un mois, c’est 800 litres d’eau chauffés pour rien !

5. J’opte pour une chaudière au gaz sans veilleuse : si je dois changer ma chaudière et que je dispose d’une alimentation en gaz, sans veilleuse une chaudière consomme 120 m3 de gaz en moins par an !

6. J’interdis l’ordinateur en veille : je branche l’ordinateur et ses périphériques sur une multiprise équipée d’un interrupteur et je coupe complètement l’alimentation à chaque fin d’utilisation. Pourquoi ? L’ordinateur n’aime pas la chaleur. Or il en dégage beaucoup, raison pour laquelle son moteur est équipé d’un système de refroidissement. Le laisser tourner à vide dans une pièce correctement chauffée, augmente la chaleur de la pièce ...

7. J’évite de laisser mes appareils en position de veille : les petites lampes rouges qui me rappellent qu’ils sont sur secteur sont peut-être bien jolies ... mais cela se paie au compteur !

8. Je baisse la température ambiante de 1°C : 1° de moins, c’est 7% d’économie ! En été le soleil chauffe davantage les pièces, en hiver une petite laine n’est pas désagréable ...

 

28 décembre 2009

Articles de presse en Anglais

Voici des articles de la presse anglophone qui méritent l'attention :

Sur le "climategate" :

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704107104574572091993737848.html

http://www.washingtontimes.com/news/2009/nov/27/the-global-cooling-cover-up/?feat=home_editorials)

 

Un exemple édifiant :

http://www.nationalpost.com/m/blog.html?b=fullcomment&e=lawrence-solomon-wikipedia-s-climate-doctor&s=Opinion

How Wikipedia’s green doctor rewrote 5,428 climate articles 

By Lawrence Solomon 

 The Climategate Emails describe how a small band of climatologists cooked the books to make the last century seem dangerously warm.

The emails also describe how the band plotted to rewrite history as well as science, particularly by eliminating the Medieval Warm Period, a 400 year period that began around 1000 AD. 

The Climategate Emails reveal something else, too: the enlistment of the most widely read source of information in the world — Wikipedia — in the wholesale rewriting of this history.

The Medieval Warm Period, which followed the meanness and cold of the Dark Ages, was a great time in human history — it allowed humans around the world to bask in a glorious warmth that vastly improved agriculture, increased life spans and otherwise bettered the human condition.

But the Medieval Warm Period was not so great for some humans in our own time — the same small band that believes the planet has now entered an unprecedented and dangerous warm period. As we now know from the Climategate Emails, this band saw the Medieval Warm Period as an enormous obstacle in their mission of spreading the word about global warming. If temperatures were warmer 1,000 years ago than today, the Climategate Emails explain in detail, their message that we now live in the warmest of all possible times would be undermined. As put by one band member, a Briton named Folland at the Hadley Centre, a Medieval Warm Period “dilutes the message rather significantly.”

Even before the Climategate Emails came to light, the problem posed by the Medieval Warm Period to this band was known. “We have to get rid of the Medieval Warm Period” read a pre-Climategate email, circa 1995, as attested to at hearings of the U.S. Senate Committee on Environment & Public Works. But the Climategate transcripts were more extensive and more illuminating — they provided an unvarnished look at the struggles that the climate practitioners underwent before settling on their scientific dogma.

The Climategate Emails showed, for example, that some members of the band were uncomfortable with aspects of their work, some even questioning the need to erase the existence of the Medieval Warm Period 1,000 years earlier.

Said Briffa, one of their chief practitioners: “I know there is pressure to present a nice tidy story as regards ‘apparent unprecedented warming in a thousand years or more in the proxy data’ but in reality the situation is not quite so simple. … I believe that the recent warmth was probably matched about 1,000 years ago.”

In the end, Briffa and other members of the band overcame their doubts and settled on their dogma. With the help of the United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change, the highest climate change authority of all, they published what became the icon of their movement — the hockey stick graph. This icon showed temperatures in the last 1,000 years to have been stable — no Medieval Warm Period, not even the Little Ice Age of a few centuries ago.

But the UN’s official verdict that the Medieval Warm Period had not existed did not erase the countless schoolbooks, encyclopedias, and other scholarly sources that claimed it had. Rewriting those would take decades, time that the band members didn’t have if they were to save the globe from warming.

Instead, the band members turned to their friends in the media and to the blogosphere, creating a website called RealClimate.org. “The idea is that we working climate scientists should have a place where we can mount a rapid response to supposedly ‘bombshell’ papers that are doing the rounds” in aid of “combating dis-information,” one email explained, referring to criticisms of the hockey stick and anything else suggesting that temperatures today were not the hottest in recorded time. One person in the nine-member Realclimate.org team — U.K. scientist and Green Party activist William Connolley — would take on particularly crucial duties.

Connolley took control of all things climate in the most used information source the world has ever known – Wikipedia. Starting in February 2003, just when opposition to the claims of the band members were beginning to gel, Connolley set to work on the Wikipedia site. He rewrote Wikipedia’s articles on global warming, on the greenhouse effect, on the instrumental temperature record, on the urban heat island, on climate models, on global cooling. On Feb. 14, he began to erase the Little Ice Age; on Aug.11, the Medieval Warm Period. In October, he turned his attention to the hockey stick graph. He rewrote articles on the politics of global warming and on the scientists who were skeptical of the band. Richard Lindzen and Fred Singer, two of the world’s most distinguished climate scientists, were among his early targets, followed by others that the band especially hated, such as Willie Soon and Sallie Baliunas of the Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, authorities on the Medieval Warm Period.

All told, Connolley created or rewrote 5,428 unique Wikipedia articles. His control over Wikipedia was greater still, however, through the role he obtained at Wikipedia as a website administrator, which allowed him to act with virtual impunity. When Connolley didn’t like the subject of a certain article, he removed it — more than 500 articles of various descriptions disappeared at his hand. When he disapproved of the arguments that others were making, he often had them barred — over 2,000 Wikipedia contributors who ran afoul of him found themselves blocked from making further contributions. Acolytes whose writing conformed to Connolley’s global warming views, in contrast, were rewarded with Wikipedia’s blessings. In these ways, Connolley turned Wikipedia into the missionary wing of the global warming movement.

The Medieval Warm Period disappeared, as did criticism of the global warming orthodoxy. With the release of the Climategate Emails, the disappearing trick has been exposed. The glorious Medieval Warm Period will remain in the history books, perhaps with an asterisk to describe how a band of zealots once tried to make it disappear.

Financial Post 

LawrenceSolomon@nextcity.com 

Normal 0 0 1 32 184 1 1 225 11.512 0 0 0

Lawrence Solomon is executive director of Energy Probe and Urban Renaissance Institute and author of The Deniers: The world-renowned scientists who stood up against global warming hysteria, political persecution, and fraud. 

 

 

 

Sur : The Climate Science isn't settled :

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703939404574567423917025400.html

Mieux connaître le Dr Rajendra Pachauri, qui dirige le panel ONU sur le changement climatique :

http://www.telegraph.co.uk/news/6847227/Questions-over-business-deals-of-UN-climate-change-guru-Dr-Rajendra-Pachauri.html

Voir aussi dans le même journal :

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/7062667/Pachauri-the-real-story-behind-the-Glaciergate-scandal.html


Publicité
Publicité
28 décembre 2009

Articles de presse

Voici des liens vers des articles de presse intéressants :

http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/article/552632/quelles-lecons-pour-l-energie.html :

Quelles leçons pour l’énergie ?

Samuel Furfari

Mis en ligne le 04/01/2010

Quel bilan peut-on tirer de la Conférence de Copenhague ? Quelles différences entre riches et pauvres ?
Nombreux sont ceux qui se demandent comment la Conférence de Copenhague a pu déboucher sur des résultats aussi pitoyables. Tout d’abord, il y a eu les attentes excessives. Faire croire à des populations, qui décèlent à peine la complexité du dossier, que tout est possible et que le monde va changer, ne peut qu’aboutir à la désillusion. Ensuite, c’est la prise de conscience nouvelle de l’ampleur de l’impact social et économique de la lutte contre le changement climatique d’origine anthropologique. Si des réductions de consommation d’émissions de CO2 s’avèrent possibles moyennant des efforts pour les pays riches, assurer un développement et un bien-être des populations des pays pauvres ou émergents en diminuant leur utilisation d’énergie fossile relève d’une gageure. La Chine consomme autant de charbon que USA, UE, Russie, Japon et Corée réunis. Comment pourrait-elle réduire sa consommation tout en assurant +8 % de PIL afin d’éviter ses conflits internes ?

Certains avancent que ce sont les pays d’Afrique qui ont fait capoter un accord contraignant. C’est sans doute vrai, parce que ces pays ne sont pas prêts à marquer le même engagement que nous sur le plan du développement durable. La théorie de la Pyramide des besoins de Maslow explique que, dans une société, certains besoins doivent être satisfaits avant de penser à d’autres plus nobles. Si un milliard et demi d’hommes n’ont pas accès à l’énergie, s’imaginer qu’ils contribueront à limiter la croissance de la température du globe de 2°C en 2100 est un leurre. Beaucoup d’entre eux utilisent de la bouse de vache ou de chameau, pourtant une énergie renouvelable, pour cuire leurs aliments. Comment pouvons-nous penser qu’une personne, que la mort par malaria guette à cause du manque d’hygiène élémentaire, puisse se préoccuper de la disparition d’une espèce animale dans un siècle ?

 

L’environnement est un problème de riches. Et le paradoxe, c’est que si nous voulons que ces pays fassent de l’environnement un souci majeur, ils doivent devenir riches et, pour ce faire, ils consommeront forcément de l’énergie. Ce n’est qu’en générant des activités à travers les nouvelles technologies, qui permettront à leur tour une meilleure utilisation des ressources, que ces populations parviendront, elles aussi, à souhaiter la protection de la planète.

Il n’existe à ce jour aucune autre énergie compétitive par rapport aux énergies fossiles ou nucléaire. Aussi regrettable que cela soit, c’est la triste réalité, malgré les nombreux efforts déployés par l’UE depuis 1978 pour la promotion des énergies renouvelables; elles arrivent à peine à couvrir 7 % de nos besoins énergétiques primaires. Coût élevé, faible densité énergétique et caractère intermittent expliquent la raison pour laquelle les plus sympathiques des énergies n’ont pas décollé. Est-il dès lors raisonnable d’espérer que les pays pauvres appliquent des solutions que les pays riches eux-mêmes ne maîtrisent pas encore sur une échelle massive ? Oui, disent-ils, à condition que vous payiez pour nous.

Le Président de la Bolivie a nettement déclaré à la tribune que le changement climatique est la faute du capitalisme. Comme lui, de nombreuses personnalités ont dit qu’il fallait en profiter pour changer la société. Ces revendications sont légitimes, peut-être même honorables, mais il serait plus honnête de ne pas agiter le spectre du catastrophisme climatique pour faire revenir Marx par la fenêtre quand d’autres l’ont jeté dehors par la grande porte.

 

Il y a 12 ans à Kyoto, la question du changement climatique n’était pas aussi à la mode qu’aujourd’hui. Les chefs d’Etat et de gouvernement n’avaient pas fait le déplacement, ni les vedettes de cinéma. La seule vedette présente était Al Gore qui, à son retour à Washington, n’a jamais osé présenter le protocole pour ratification : le Sénat était contre à l’unanimité. C’était donc plus facile de parvenir à un accord. D’autant plus qu’il impliquait des engagements qui ne concernaient que les pays occidentaux. Mais ce qui fait toute la différence entre ces deux conférences, c’est la réalisation que réduire les émissions revient à réduire la croissance. Même croître un peu, implique une consommation d’énergie fossile.

Si l’Europe, championne dans la lutte contre le changement climatique et dans le domaine des énergies renouvelables, parvient à atteindre son objectif contraignant de 20 % d’énergies renouvelables en 2020, il faudra quand même que les 80 % restants (en fait 84 %) soient non renouvelables. C’est la raison pour laquelle l’UE est impliquée dans la réalisation de gazoducs qui achemineront 170 à 200 milliards de m³ de gaz naturel par an. Une autre preuve est le retour en grâce de l’énergie nucléaire. Les inconditionnels du changement de société affirment que ceux qui ne croient pas au changement climatique sont soudoyés par des compagnies pétrolières. Leur thèse ne tient plus, car si malhonnêteté il y a, il faut la chercher du côté des catastrophistes.

Quelques jours avant la conférence, a éclaté le scandale du "Climategate". Suite à un vol de plus de 1 400 e-mails au plus grand centre de recherches climatiques et au départ d’un serveur situé en Russie (est-ce un hasard ?), il existe à présent la preuve d’échanges obscurs entre les scientifiques du changement climatique. Ils s’expliquent comment modifier les données pour affirmer leur thèse; mais plus grave encore, ils manigancent pour que les scientifiques ne partageant pas leur avis, ne puissent plus publier dans des journaux scientifiques. Interdire la libre expression de la science est tout simplement scandaleux !

 

Est-ce que le discrédit jeté sur la science qui nous avait été présentée comme étant totalement élucidée et l’échec de Copenhague vont remettre tout en question ? La frénésie de ces dernières semaines fera de la place au temps et au recul. Il est vrai que nous devons réduire nos consommations d’énergie pour protéger l’environnement - le vrai, celui de la pollution de l’air -, réduire nos factures d’énergie et diminuer la pression géopolitique qu’induit notre trop forte dépendance des importations énergétiques. La course à l’efficacité énergétique ne fait que débuter; il existe déjà des marges importantes d’amélioration à coût nul ou négatif. Il nous faudra être innovant afin de vivre bien avec moins d’énergie. Il faut encourager les jeunes à s’engager dans les études portant à l’innovation.

Car le monde continuera à utiliser de l’énergie en abondance pendant encore des décennies; principalement les fossiles encore largement abondantes, suivies du nucléaire et d’un peu de renouvelables. Paul-Henri Spaak ne s’était pas trompé en disant, lors de la conférence de Messine en 1956 : "La mise à disposition des économies européennes d’énergie plus abondantes à meilleur marché constitue un élément fondamental de progrès technologique."

Auteur de "Le Monde et l’énergie. Enjeux géopolitiques". 1. "Les clefs pour comprendre" et "Le Monde et l’énergie. Enjeux géopolitiques". 2. "Les cartes en mains", Editions Technip, Paris, 2007, et de "101 questions sur l’énergie", Editions Technip, Paris, 2008.

 

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/550063/le-rechauffement-pas-demontre.html

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/12/bloc-notes-separer-letat-de-la.html

http://ec.europa.eu/research/research-eu/63/article_6315_fr.html

 

28 décembre 2009

Un climanifeste chrétien

 

Une approche chrétienne des questions du climat et de l’environnement à l’heure de Copenhague

 

Préambule

Le chrétien est gestionnaire de la planète. Ce mandat lui vient du Dieu Créateur (Dieu créa les êtres humains comme une image de lui-même; il les créa homme et femme. Puis il les bénit en leur disant : Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la terre et dominez-la; soyez les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous les animaux qui se meuvent sur la terre. Genèse 1.27,28 BFC) et signifie que la sauvegarde de la terre est entre ses mains. Il n’en est pas le propriétaire—ni personnellement, ni par organisation humaine interposée. Un jour, il aura à rendre des comptes de la façon dont il s’est déchargé de ce mandat.

Ce mandat de gérance n’est ni la seule de ses missions, ni la plus importante. Mais il n’a pas le droit de la négliger.

Notre terre a subi de plein fouet la rébellion de l’homme contre son Créateur. A cause de cela, dit la Bible, elle a été “soumise au pouvoir de la fragilité; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. … jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement.” (Romains 8.20-22 Sem)

Il nous est impossible de libérer la planète de cette fragilité. Nous ne pouvons pas restaurer la terre à un état de virginité paradisiaque. Dieu le fera en son temps. Ceci n’annule pas notre responsabilité de gérant, mais cadre celle-ci dans un long terme indispensable. Dieu a un projet avec notre terre et ce projet est indissociable du grand plan de salut en Jésus-Christ : “Lorsque les temps seront mûrs pour cela, tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre, l’univers visible et invisible, sera restauré, unifié et rassemblé sous le gouvernement du Christ; tout trouvera sa perfection et son accomplissement en lui. L’histoire de l’humanité sera résumée et achevée en lui. Le cosmos tout entier ne formera plus qu’un corps dont le Christ sera la tête (Ephésiens 1.10 Pvv).

L’homme est au centre de la création. Elle est là pour lui, comme un écrin, comme un lieu de travail et comme cadre de vie. La Bible va loin pour souligner cette place primordiale : “Quand je vois le ciel, ton ouvrage, la lune et les étoiles, que tu y as placées, je me demande : L’homme a-t-il tant d’importance pour que tu penses à lui ? Un être humain mérite-t-il vraiment que tu t’occupes de lui ? Or tu l’as fait presque l’égal des anges, tu le couronnes de gloire et d’honneur. Tu le fais régner sur tout ce que tu as créé : tu as tout mis à ses pieds, moutons, chèvres et bœufs, et même les bêtes sauvages, les oiseaux, les poissons, et tout ce qui suit les pistes des mers. O Seigneur, notre Maître, que ta renommée est grande sur toute la terre !” (Ps 8.4-10 BFC)

Un jour, la terre disparaîtra. Dieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Son objectif n’est donc pas de sauver la terre à tout prix, mais de sauver l’homme à tout prix. C’est dans ce but qu’il a envoyé son Fils, Jésus-Christ, afin que toute personne qui croit en lui ne se perde pas, mais qu’il reçoive la vie éternelle.

 

La sauvegarde du milieu 

Avant de pouvoir agir avec intelligence, il faudra être sûr du diagnostic posé. L’état des lieux de notre planète est totalement dépendant de la juste représentation des faits, et de notre interprétation de ces faits. Peu de choses sont plus dramatiques dans ce domaine que de sauter à des conclusions fondées sur des erreurs dans ces deux choses.

Pour y parvenir, la science doit avancer par contradiction bien plus que par consensus. Imposer un consensus sur la base de faits mal établis conduira nécessairement dans une impasse. Imposer des mesures contraignantes et coûteuses suite à un tel consensus risque de conduire l’humanité à des désillusions qui risquent faire le lit à tous les extrémismes.

Nous déplorons que le consensus scientifique imposé et relayé, voire renforcé, par les médias soit fondé sur une représentation incomplète des faits, sur des collectes de données peu sûres, et même sur la suppression pure et simple des faits qui ne vont pas dans la direction approuvée. Le résultat en est que le peuple, qui devra pourtant acquitter les factures imposées, est mal renseigné et dans l’incapacité d’arriver à un avis éclairé. Cela s’appelle de la manipulation. On n’y joue pas sans qu’on s’y brûle. En tant que chrétiens, nous attachons beaucoup d’importance à la vérité. Nous avons toujours compris que la science devait être au service de la vérité. Nous savons que parfois elle se contente du mensonge. La sincérité de bon nombre de scientifiques n’est bien sûr pas mise en doute ici. Mais la sincérité seule ne peut suffire devant des questions aussi importantes !

Taxer un gaz, indispensable, naturel et qui semble échapper largement à toute influence humaine revient à ajouter à cela des possibilités énormes de magouille et le soupçon d’une motivation intéressée. Nous craignons aussi que l’investissement de milliards d’euros crée un cercle vicieux où manque toute incitation à considérer d’autres causes, d’autres options et d’autres actions de justice sociale pourtant indispensables. Des indications troublantes d’un tel intéressement malpropre sont tristement en évidence. Vu la nature humaine profonde, ceci n’est guère une surprise. La révélation de ces intérêts simplement financiers devrait être une priorité.

L’homme produit du CO². Il est représenté comme le premier coupable du réchauffement climatique. Nous entendons déjà des appels à la limitation forcée des naissances, poussés par ce que nous percevons être la haine du genre humaine. Nous constatons que plus on divinise la nature, Gaia, moins il y aura de place pour l’homme. Nous sommes profondément inquiets devant un mouvement qui semble vouloir sauvegarder l’environnement aux dépens de l’être humain.

A grand renfort de prédictions les unes encore plus catastrophiques que les autres, on nous annonce qu’un réchauffement du climat sera dramatique. Indépendant du fait qu’un tel réchauffement n’est pas prouvé, nous rappelons que le réchauffement précédent, au Moyen Age, n’a pas été un temps de catastrophes pour l’homme. Ce fut au contraire un temps d’abondance. C’est le refroidissement qui a suivi—le mini âge de glace—qui fut un temps difficile.

Nous demandons plus d’humilité et d’honnêteté dans les débats climatiques. Nous proposons que soit enfin entendue la voix des scientifiques qui s’opposent au consensus actuel. Nous pensons que les problèmes doivent être posés autrement. Les solutions proposées, étant inadéquates, devraient répondre aux vrais problèmes. Nous suggérons que les questions suivantes, soulevées par Regis Nicoll (http://www.breakpoint.org/features-columns/archive/1192-averting-global-meltdown) sont un bon début de réflexion :

1.       La terre se réchauffe-t-elle réellement ?

2.       Ce réchauffement, est-il une chose négative dans l’ensemble ?

3.       L’activité humaine en est-elle la cause primaire ?

4.       Des mesures contraignantes seraient-elles suffisantes pour réduire la température globale ?

5.       Seraient-elles rentables? 

6.       Ces mesures contraignantes pourraient-elles créer plus de problèmes—ou des problèmes plus graves—quelles n’en résolvent ?

A suivre

 

Publicité
Publicité
Le climablog
Publicité
Publicité