Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le climablog
28 décembre 2009

Un climanifeste chrétien

 

Une approche chrétienne des questions du climat et de l’environnement à l’heure de Copenhague

 

Préambule

Le chrétien est gestionnaire de la planète. Ce mandat lui vient du Dieu Créateur (Dieu créa les êtres humains comme une image de lui-même; il les créa homme et femme. Puis il les bénit en leur disant : Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la terre et dominez-la; soyez les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous les animaux qui se meuvent sur la terre. Genèse 1.27,28 BFC) et signifie que la sauvegarde de la terre est entre ses mains. Il n’en est pas le propriétaire—ni personnellement, ni par organisation humaine interposée. Un jour, il aura à rendre des comptes de la façon dont il s’est déchargé de ce mandat.

Ce mandat de gérance n’est ni la seule de ses missions, ni la plus importante. Mais il n’a pas le droit de la négliger.

Notre terre a subi de plein fouet la rébellion de l’homme contre son Créateur. A cause de cela, dit la Bible, elle a été “soumise au pouvoir de la fragilité; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. … jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement.” (Romains 8.20-22 Sem)

Il nous est impossible de libérer la planète de cette fragilité. Nous ne pouvons pas restaurer la terre à un état de virginité paradisiaque. Dieu le fera en son temps. Ceci n’annule pas notre responsabilité de gérant, mais cadre celle-ci dans un long terme indispensable. Dieu a un projet avec notre terre et ce projet est indissociable du grand plan de salut en Jésus-Christ : “Lorsque les temps seront mûrs pour cela, tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre, l’univers visible et invisible, sera restauré, unifié et rassemblé sous le gouvernement du Christ; tout trouvera sa perfection et son accomplissement en lui. L’histoire de l’humanité sera résumée et achevée en lui. Le cosmos tout entier ne formera plus qu’un corps dont le Christ sera la tête (Ephésiens 1.10 Pvv).

L’homme est au centre de la création. Elle est là pour lui, comme un écrin, comme un lieu de travail et comme cadre de vie. La Bible va loin pour souligner cette place primordiale : “Quand je vois le ciel, ton ouvrage, la lune et les étoiles, que tu y as placées, je me demande : L’homme a-t-il tant d’importance pour que tu penses à lui ? Un être humain mérite-t-il vraiment que tu t’occupes de lui ? Or tu l’as fait presque l’égal des anges, tu le couronnes de gloire et d’honneur. Tu le fais régner sur tout ce que tu as créé : tu as tout mis à ses pieds, moutons, chèvres et bœufs, et même les bêtes sauvages, les oiseaux, les poissons, et tout ce qui suit les pistes des mers. O Seigneur, notre Maître, que ta renommée est grande sur toute la terre !” (Ps 8.4-10 BFC)

Un jour, la terre disparaîtra. Dieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Son objectif n’est donc pas de sauver la terre à tout prix, mais de sauver l’homme à tout prix. C’est dans ce but qu’il a envoyé son Fils, Jésus-Christ, afin que toute personne qui croit en lui ne se perde pas, mais qu’il reçoive la vie éternelle.

 

La sauvegarde du milieu 

Avant de pouvoir agir avec intelligence, il faudra être sûr du diagnostic posé. L’état des lieux de notre planète est totalement dépendant de la juste représentation des faits, et de notre interprétation de ces faits. Peu de choses sont plus dramatiques dans ce domaine que de sauter à des conclusions fondées sur des erreurs dans ces deux choses.

Pour y parvenir, la science doit avancer par contradiction bien plus que par consensus. Imposer un consensus sur la base de faits mal établis conduira nécessairement dans une impasse. Imposer des mesures contraignantes et coûteuses suite à un tel consensus risque de conduire l’humanité à des désillusions qui risquent faire le lit à tous les extrémismes.

Nous déplorons que le consensus scientifique imposé et relayé, voire renforcé, par les médias soit fondé sur une représentation incomplète des faits, sur des collectes de données peu sûres, et même sur la suppression pure et simple des faits qui ne vont pas dans la direction approuvée. Le résultat en est que le peuple, qui devra pourtant acquitter les factures imposées, est mal renseigné et dans l’incapacité d’arriver à un avis éclairé. Cela s’appelle de la manipulation. On n’y joue pas sans qu’on s’y brûle. En tant que chrétiens, nous attachons beaucoup d’importance à la vérité. Nous avons toujours compris que la science devait être au service de la vérité. Nous savons que parfois elle se contente du mensonge. La sincérité de bon nombre de scientifiques n’est bien sûr pas mise en doute ici. Mais la sincérité seule ne peut suffire devant des questions aussi importantes !

Taxer un gaz, indispensable, naturel et qui semble échapper largement à toute influence humaine revient à ajouter à cela des possibilités énormes de magouille et le soupçon d’une motivation intéressée. Nous craignons aussi que l’investissement de milliards d’euros crée un cercle vicieux où manque toute incitation à considérer d’autres causes, d’autres options et d’autres actions de justice sociale pourtant indispensables. Des indications troublantes d’un tel intéressement malpropre sont tristement en évidence. Vu la nature humaine profonde, ceci n’est guère une surprise. La révélation de ces intérêts simplement financiers devrait être une priorité.

L’homme produit du CO². Il est représenté comme le premier coupable du réchauffement climatique. Nous entendons déjà des appels à la limitation forcée des naissances, poussés par ce que nous percevons être la haine du genre humaine. Nous constatons que plus on divinise la nature, Gaia, moins il y aura de place pour l’homme. Nous sommes profondément inquiets devant un mouvement qui semble vouloir sauvegarder l’environnement aux dépens de l’être humain.

A grand renfort de prédictions les unes encore plus catastrophiques que les autres, on nous annonce qu’un réchauffement du climat sera dramatique. Indépendant du fait qu’un tel réchauffement n’est pas prouvé, nous rappelons que le réchauffement précédent, au Moyen Age, n’a pas été un temps de catastrophes pour l’homme. Ce fut au contraire un temps d’abondance. C’est le refroidissement qui a suivi—le mini âge de glace—qui fut un temps difficile.

Nous demandons plus d’humilité et d’honnêteté dans les débats climatiques. Nous proposons que soit enfin entendue la voix des scientifiques qui s’opposent au consensus actuel. Nous pensons que les problèmes doivent être posés autrement. Les solutions proposées, étant inadéquates, devraient répondre aux vrais problèmes. Nous suggérons que les questions suivantes, soulevées par Regis Nicoll (http://www.breakpoint.org/features-columns/archive/1192-averting-global-meltdown) sont un bon début de réflexion :

1.       La terre se réchauffe-t-elle réellement ?

2.       Ce réchauffement, est-il une chose négative dans l’ensemble ?

3.       L’activité humaine en est-elle la cause primaire ?

4.       Des mesures contraignantes seraient-elles suffisantes pour réduire la température globale ?

5.       Seraient-elles rentables? 

6.       Ces mesures contraignantes pourraient-elles créer plus de problèmes—ou des problèmes plus graves—quelles n’en résolvent ?

A suivre

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Le climablog
Publicité
Publicité